En décidant de se lancer dans le processus de décentralisation, le Bénin faisait l’option d’une part de renforcer la démocratie à la base et d’autre part, de créer les conditions efficientes d’un développement équilibré de toutes les localités du pays. Autrement dit, l’objectif fondamental et le défi majeur de la décentration, est le développement local.

Le développement local est « défini comme une volonté politique des acteurs de promouvoir le développement du territoire sur lequel ils vivent en vue d’améliorer la situation socio-économique des populations. »

La loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin, confère en son article 82 et suivant, des compétences propres à la commune et précise les secteurs de son intervention de concert avec l’Etat et les autres collectivités.

Pour exercer ces compétences et améliorer le cadre et les conditions de vie des populations, la loi prescrit à chaque commune, l’obligation de disposer d’un outil de planification locale ; autrement dit, d’un plan de développement local dont l’élaboration suit une méthode bien définie.

En effet un plan de développement est un cadre retraçant l’ensemble des programmes et projets cohérents et concertés de développement à exécuter en adéquation avec les orientations nationales et régionales et qui précise le but, les objectifs, les stratégies et les résultats à atteindre dans un temps donné ainsi que les moyens nécessaires.

Mais au-delà de tout ceci, la réalisation du développement local est liée à la réunion de certaines conditions indispensables qui sont :

  • Une volonté locale  : l’initiative des projets de développement est le fait des élus et des groupes sociaux.
  • L’interdisciplinarité  : le développement local intègre la diversité des dimensions économiques, sociales et culturelles.
  • Le territoire :le développement local concerne un territoire ayant un statut et une taille.
  • La capacité locale  : le développement local s’appuie sur la mobilisation des données endogènes (ressources locales, épargne de proximité, solidarité de voisinage… ) et une capacité locale d’entreprendre, c’est-à-dire de générer des activités et donc de créer de la richesse.
  • La communication  : le développement local dépend de la circulation de l’information et du système de communication mis en place.
  • La formation  : la formation est indispensable pour modifier certains comportements négatifs et pour améliorer les performances à tous les niveaux.
  • L’animation :l’efficacité d’une politique de développement local dépend surtout de la façon dont les pouvoirs publics exercent leur fonction d’animation économique et sociale.

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