Histoire résumée de ZA-KPOTA
Bienvenue à Za-Kpota !
Bienvenue dans la ville natale de la virtuose Sessimè!
Bienvenue sur la terre de kpolihamou encore connu sous le nom de Aitchi,le fondateur de Za-Kpota.
Maître féticheur et menuisier du roi Ghézo, Aïtchi était la deuxième personne à rejoindre son ami Dagba qui avait déjà offert l'hospitalité à Daka, un autre ami à lui, sur les paisibles terres qui lui servaient de refuge face aux guerres qui faisaient rage à l'époque. La région où ils s'étaient tous trois établis, était propice à la culture du blé et du maïs, en plus d'avoir de grands atouts pour la chasse. Avant l'arrivée de chacun de ses deux amis, Dagba s'était établi avec sa famille sur les bords du petit cours d'eau qui traversait sa zone de refuge. Cet endroit avait été surnommé Za-Kékéré par des voyageurs Yorubas qui étaient parvenus à cette appellation en raison de la petitesse du cours d'eau, « kékéré » signifiant « petit » en Yoruba. En refusant de s'installer à côté de Dagba à Za-Kékéré, Daka choisit un lieu qu'il désigna par « Minnawa » qui signifie en fon «Des gens viendront ». Ce lieu fut appelé plus tard «Za Zounmê ». A son arrivée sur ces mêmes terres, Aïtchi dont le fétiche avait les cris de singes pour interdits, éprouva la nécessité de s'éloigner des terres bondées de singes où vivaient ses deux amis. Ses amis lui suggérèrent alors de s'installer à un endroit plus en hauteur dans la zone. Aïtchi fit alors cela et l'on désigna par « Za-Kpota », l'endroit où il s'était installé , « kpota » signifiant en langue Fon "lieu situé en hauteur". De la notoriété que connut Aïtchi dans cette région située en hauteur, découla la célébrité de Za-Kpota qui évolua par la suite pour désigner toute la zone qu'habitaient les trois amis.
C'est donc à la découverte de cette commune qui tire son nom des vertus d'amitié, d'hospitalité et de fraternité que le Président Patrice TALON et sa délégation nous amènent à travers la troisième étape de la quatorzième journée de sa tournée de reddition de compte au souverain peuple béninois.
D'une superficie de 409 km², Za-Kpota est l'une des neuf communes du département du Zou. Limitée au Nord-Ouest par la commune de Djidja, au Nord-est par la commune de Zagnanando, au Sud- ouest par la commune de Bohicon, à l’Est par la commune de Covè et au Sud-est par la commune de Zogbodomey, Za-Kpota est composée de 56 villages et quartiers de ville répartis entre les huit arrondissements que sont : Allahé, Assalin, Houngomey, Kpakpamè, Kpozoun, Tanta, Za-Kpota et Zèko. Elle est principalement habitée par les Mahi, les Yoruba et les Dendi. Les religions endogènes sont pratiquées par environ 75, 4% de sa population, contre 7,7% pour le catholicisme, 1,1% pour le protestantisme, 0,5% pour l'islam et 15,3% pour le reste des religions.
Commune aux innombrables atouts pour l'agriculture, le maïs, le niébé, la tomate, le manioc, le sorgho, l'igname, le taro, les cultures maraîchères, l'orange et l'anacarde y sont abondamment produits au même titre que le coton et l'arachide qui en sont les produits de rente. Mais l'économie de la commune de Zakpota repose aussi sur l'élevage, la chasse, l'artisanat, la pêche et l'exploitation des gisements de sable, de latérite, de gravillon et de granite.
Za-Kpota, c'est aussi l'immense patrimoine culturel du plateau d'Abomey avec ses chants, ses danses, ses rites, son art culinaire, sa tradition, ses nombreuses divinités et surtout les glorieuses histoires de chacun des rois du Danxomè, de Houégbadja à Agoli-Agbo. Au nombre des cadres et personnalités qui en ont porté haut l'étendard sur la scène politique et administrative du Bénin figurent Georges Guedou, Juste Guedou, Boniface Yèhouétomè, le Préfet Firmin Kouton.
À l'instar des autres communes du Bénin, Za-Kpota es bien au cœur du développement harmonieux du Bénin à travers la mise en œuvre du Programme « Le Bénin Révélé». La construction de la route Covè - Banamè et Koguédé - Za-Kpota, longue de 74, 200 km est l'un des nombreux projets novateurs dont bénéficient les populations de cette commune sans compter les bienfaits des pertinentes réalisations intervenues sur fond de réformes dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche et de la modernisation de l'administration publique.