Maire

Kocou Saturnin DANSOU

Histoire résumée de ATHIEME

Bienvenue au cœur du somptueux univers qui a inspiré au vénéré Jean PLIYA, la fameuse nouvelle « Le gardien de nuit »  sans manquer d'être le théâtre des coulisses, intrigues et secrets à travers lesquels Mawoulawê, Akoèba, Komlagan et tous les autres personnages se révèlent dans «L'esclave» de  Félix COUCHORO. 

Inspiré du Mina  «Ati yéé min» qui signifie littéralement région des bois blancs, la commune d'Athiémé était jadis, l'une des premières et plus importantes villes du Dahomey. Le commerce du cacao y était très florissant et l'importance de l'activité économique qui s'y déroulait en avait même fait une base pour les colons qui s'y étaient établis. Aujourd'hui encore, les ruines des majestueux édifices coloniaux trônent à divers endroits de la ville comme les symboles d'une hégémonie administrative et économique qui se conjuguent désormais au passé du fait des débordements ravageurs du fleuve Mono.

Commune du Sud-Ouest du Bénin située dans le département du  Mono, la commune d'Athiémé dirigée aujourd hui par le Maire Saturnin Kokou DANSOU, compte cinq (05) arrondissements que sont : Adohoun, Atchannou, Dédékpoè, Kpinnou et Athiémé. Les 61 villages et quartiers de villes qui constituent ces arrondissements couvrent une superficie de 238 km². Sa population constituée majoritairement des kotafons (60% environ) et des Adja Tala (30%) puis des watchi, des Mina, des Sahwè, des Pédah, des Haoussas et des Yorubas dans une moindre proportion, pratique prioritairement les religions endogènes même si de plus en plus, le vent du christianisme et de l'islam y souffle.

Commune nantie d'un immense potentiel agricole grâce au fleuve Mono qui la ceinture sur plusieurs kilomètres et en délimite la frontière Ouest avec la République Togolaise, elle est limitée au Nord par la commune de Lokossa, au Sud par la commune de Grand-Popo et à l'Est par la commune de Houéyogbé. Athiémé représente donc de par sa position géographique, une porte d'entrée privilégiée dans le Togo et aussi le premier réceptacle de plusieurs produits provenant de ce pays voisin aussi bien par voie terrestre que par voie fluviale.

Mais au delà des retombées économiques de cet important flux commercial qui échappent malheureusement aux mécanismes formels de collecte, c'est surtout l'agriculture qui constitue le socle de l'économie de la commune. A côté de cette agriculture dont le crin-crin est la vedette et fait d'ailleurs d'Athiémé en terme de volume, la première commune productrice de crin-crin au Bénin, l'élevage, la pêche, l'artisanat, le commerce, l'exploitation des bois de feu et la transformation des produits représentent  également les autres sources de revenus de cette commune.

Dans le concert des cadres et personnalités du Bénin, la commune d'Athiémé a toujours été valablement présente. Aux côtés de l'ex première dame Béatrice LAKOUSSAN qui a porté haut la flamme de la gente féminine dans cette catégorie, on peut citer des noms tels que celui de Lucien KOKOU, de Philippe NOUDJENOUME, de Comlan Dadegnon, de Léon Basile AHOSSI, de Marius HOUNKPATIN ou encore ceux du Dr Luc SOSSA, du député Joseph Amavi ANANI ou de Urbain AMEGBEDJI, le Président de l'Association de développement qui veille par ailleurs à la promotion de la fraternité et des valeurs culturelles d'Athiémé à travers la célébration de  «Athiémé zan».

La commune d'Athiémé est bien au cœur du programme d'actions du gouvernement à travers plusieurs projets en cours ou à venir. On peut citer entre autres, l'assainissement de la ville couplée avec le pavage de plusieurs rues, la réalisation de la voie Atchannou-Grand Popo, la valorisation de la destination touristique Athiémé et l'aménagement de la basse vallée du fleuve Mono.

En plus de la berge du fleuve Mono qui représente un attrait touristique de la cité des bois blancs, l'immense pont qui assure désormais un passage en toute sécurité vers la République Togolaise, constitue l'une des attractions à visiter nécessairement dans Athiémé.

Athiémé, c'est aussi un patrimoine culturel riche de rythme tels que le  « agbadja », le « Avivi » , le  « gota » , le  « tôba » , le « zinlin » , le  « sin houn»  et le  « tchinkounmin » et des mets tels que le  « adé min » accompagné de la pâte de maïs, le  « djongoli» ou encore le «bomiwor». Si vous aviez l'occasion de visiter la commune , veuillez surtout à ne pas oublier de faire escale au marché de zounhouè. Vous y trouverez les tubercules, les régimes de plantain, les légumes, la tomate, le souchet et peut-être aussi du bon vin de palme, le tout vendu par de très accueillantes et séduisante dames.

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