Maire

Dénis ABA CHABI

Histoire résumée de SAVE

Avec cette première impression qu’elle vous donne de se voir foncer tout droit dans les parois d’une colline, Savè ne voile pas ses reliefs abrupts et imposants. Si c’était une femme, on parlerait de ses formes insoumises, mais c’est un territoire plutôt. Le siège d’une communauté à laquelle se brassent, grâce à la légendaire hospitalité des Tchabè (Nagots), d’autres ethnies comme les « fons », les « mahis ». Cette cité encerclée de collines, comme des remparts naturels, ne se raconte pas que par ses « Mamelles » ;  elle tient aussi lieu de cité stratégique faisant le couloir entre Dassa-Zoumè  plus au sud et Tchaourou plus  au nord. 


Il faut y entrer pour se frotter à ce qu’on appellera une lignée linguistique partant de la langue yoruba au Nagot ou au Shabè avec leurs dérivés. Jusqu’à ce jour bien que regorgeant d’une forte population animiste, cette cité garantit à tous le libre exercice des cultes. Ainsi, les mosquées cohabitent parfaitement avec les églises et les couvents et le climat chaud et tropical n'empêche pas les communautés de partager souvent autour d’une partie de dominos dans le creux de la terre, quelques calebasses de boisson locale. Pendant ce temps, le clair de l’année, la verdure subsiste au-dessus de la colline et certains cultes très liés à la pierre se développent dans leurs creux et failles. 

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