Cotonou, 12 décembre 2024 – L’Hôtel Azalaï de Cotonou accueille dès aujourd’hui un atelier régional de validation portant sur l’étude intitulée : « Analyse des sources innovantes de financement des Collectivités territoriales en Afrique de l’Ouest ». Cette initiative, pilotée par la Commission Nationale des Finances Locales (CONAFIL), avec le soutien de partenaires régionaux et internationaux tels que la Commission de l’UEMOA, CGLUA, UNCDF, SNG-WOFI et ProDAO/GIZ, vise à ouvrir de nouvelles perspectives pour le financement des collectivités locales dans la sous-région.
L’étude, fruit de plusieurs mois de recherche et d’analyse, met en lumière des solutions financières adaptées aux besoins des collectivités territoriales. Parmi elles, figurent :
L’aménagement et la valorisation du foncier ;
La mobilisation des apports financiers de la diaspora ;
L’accès au crédit et aux partenariats public-privé ;
L’exploitation de la finance climat et islamique ;
Ces mécanismes constituent des réponses concrètes aux défis financiers des collectivités territoriales pour améliorer le développement local et fournir des services de base aux populations.
Durant deux jours, les participants, en présentiel et en ligne, venus de sept pays (Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, et Togo), discuteront des recommandations de l’étude. Les acteurs locaux, les institutions nationales de tutelle, ainsi que les partenaires techniques et financiers auront l’opportunité d’enrichir ce rapport avec leurs expertises et leurs expériences.
L’ouverture officielle des travaux a été présidée par le Ministre béninois de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, Monsieur AKOTEGNON Raphaël, qui a salué l’initiative comme une étape clé pour l’autonomisation financière des collectivités locales. À ses côtés, M. François Yatta, représentant de CGLU-A, et M. Felix Kress, représentant de l’Ambassade d’Allemagne au Bénin, ont réitéré l’engagement de leurs institutions à accompagner la région dans ses efforts de décentralisation et de développement durable. L’atelier se veut un point de départ pour la mise en œuvre de solutions novatrices adaptées aux réalités ouest-africaines. Les conclusions attendues permettront aux décideurs locaux d’accéder à des outils concrets pour mieux financer leurs projets, tout en répondant aux besoins des populations et en favorisant le développement durable de leurs territoires.Avec cet engagement collectif, l’Afrique de l’Ouest pourrait bien franchir une étape décisive dans la quête d’une décentralisation financière efficace et pérenne.
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