Les ressources allouées au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale pour la gestion 2025, conformément au Cadre de dépenses à moyen terme (Cdmt), sont chiffrées à 53 452 983 505 F Cfa contre 51 683 085 761 F Cfa en 2024, soit un taux d’accroissement de 3,42 %. Elles sont réparties en dépenses ordinaires à hauteur de 30 914 735 172 F Cfa contre 30 922 040 383 F Cfa en 2024 et en dépenses en capital pour un montant de 22 538 248 333 F Cfa contre 20 761 045 378 F Cfa pour l'exercice précédent. Les grandes lignes de ce projet ont été présentées à la Commission budgétaire par le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale, Raphaël Akotègnon. L’on retient du document de sa présentation que l’accroissement du budget 2025 de ce département ministériel s’explique par l’amélioration des dépenses en capital notamment les crédits du Fonds d’aide au développement des communes (Fadec) qui sont passés de 15 807 307 685 F Cfa en 2024 à 22 411 048 333 F Cfa en 2025, soit une augmentation de 41,78 %. On note également une légère hausse des dépenses de fonctionnement hors salaire de 81 697 693 F Cfa, soit un taux d’accroissement de 0,29 %. Les ressources du Fadec (fonctionnement et investissement) sont passées de 38 809 211 685 F Cfa en 2024 à 44 651 241 123 F Cfa en 2025, soit une augmentation de 15,05 %. Les perspectives du ministère pour 2025 ont trait entre autres au renforcement de la déconcentration, à la promotion de l’économie locale et de l’intercommunalité, la mise en œuvre du nouvel Aof des préfectures, l’opérationnalisation du plan stratégique 2025-2029 du ministère et l’élaboration de la stratégie de mise en œuvre de la Ponadec 2024-2033. La dynamisation du dialogue de gestion au sein du ministère, la poursuite de la formation des élus, des secrétaires exécutifs de mairies et autres cadres des communes, l’appui au développement des communes, l’opérationnalisation du Fonds d’investissement communal et la construction du Centre de formation pour l’administration locale sont autant d’actions qui mobiliseront le ministère l’année prochaine, a défendu le ministre Raphaël Akotègnon